Résistance des ponts sous rails en béton armé
" une partier de livre "
Résistance des ponts sous rails en béton armé essais de poutres aux flexions répétées
Le présent mémoire expose les études et les essais effectués par la Société Nationale des Chemins de fer Français pour déterminer la tenue des ponts en béton armé sous la circulation des trains lourds à grande vitesse.Ponts sous rails en béton armé.Outre le métal et la maçonnerie, la S.N.C. F. a largement utilisé lebéton armé pour ses constructions récentes d'ouvrages d'art. Des ouvrages-types: ponts-dalles, ponts à poutres sous rails, pour petites et moyennes por-tées, ont été créés et couramment appliqués, et de grands ouvrages en arc ont été établis.
Résistance des ponts sous rails en béton armé essais de poutres aux flexions répétées
Le présent mémoire expose les études et les essais effectués par la Société Nationale des Chemins de fer Français pour déterminer la tenue des ponts en béton armé sous la circulation des trains lourds à grande vitesse.Ponts sous rails en béton armé.Outre le métal et la maçonnerie, la S.N.C. F. a largement utilisé lebéton armé pour ses constructions récentes d'ouvrages d'art. Des ouvrages-types: ponts-dalles, ponts à poutres sous rails, pour petites et moyennes por-tées, ont été créés et couramment appliqués, et de grands ouvrages en arc ont été établis.
Le Service de la Construction de la S.N.C. F. pensait bien pour suivredans cette voie pour le rétablissement massif des ouvrages détruits en 1944,mais des craintes avaient été exprimées sur la tenue des ponts en béton armé courant soumis au passage intensif des trains; il fallait les prendre en consideration .
Ces craintes avaient pour fondement:10 Les fissures du béton tendu, qui pouvaient s'étendre progressivement sous les flexions répétées et qui, se fermant et s'ouvrant, pouvaient amener une usure du béton et permettre la corrosion des armatures.20 La situation du béton entre deux fissures, béton sollicité à la trac-tion, au cisaillement, à l'adhérence sur armatures, à des taux élevés, et qui pouvait alors subir des déformations irreversibles amenant le décollement des armatures, le fractionnement du béton et la destruction de l'ouvrage.3° Les actions dynamiques, d'ailleurs mal connues, pouvaient aggraver cette situation.Ces hypothèses sur les désordres dont étaient menacés nos ouvrages pouvaient d'autant moins être négligées que, pour vérifier la résistance des ouvrages anciens sous la charge du nouveau train-type 1944 à essieux de25 t, on comptait accepter une majoration de 20% des contraintes admissibles réglementaires (comme en matière de ponts métalliques (1)).Les risques signalés auraient donc encore été accrus, on ne pouvait accepter sans étude une telle situation ni demeurer dans l'incertitude à cet..