Calcul pratique des tours en beton arme : bâtiment tours PDF
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Considérations générales
L'essor des batiments-tours en béton armé, en France et à l'étranger, est étroitement lié au développement des connaissances théoriques de l'ingénieur, provoqué en grande partic par la pression constante des architectes en quête de formes inédites. L'évolution dans la conception des bâtiments-tours a été accompagnée de l'évolution générale de la technique de calcul, marquée d'une manière specta culaire par l'apparition de l'ordinateur. Dans les pages suivantes nous ferons le point de la situation concernant la structure de résistance des bâtiments tours, et nous présenterons, sous forme de fiches, plusieurs immeubles parmi les plus caractéristiques, exécutés en France et à l'étranger.
a) Portiques
Les portiques en béton armé, utilisés fréquemment entre les deux guerres mondiales, ont connu un essor remarquable après la découverte de méthodes de calcul simplifiées (par exemple, la méthode de Cross).
Cette structure continue d'être utilisée pour des immeubles de faible et moyenne hauteur; cependant elle devient onéreuse et de conoeption lourde pour des bâtiments de plus de 10 à 15 niveaux.
b) Refends linéaires
Au fur et à mesure que la nécessité de construire des immeubles de plus en plus hauts se faisait sentir, les portiques ont commencé à être remplacés par des refends disposés au droit des cages d'escalier et des ascenseurs. Les refends linéaires se sont avérés satisfaisants du point de vue économique pour des immeubles ne dépassant pas 20 à 25 niveaux. Une des premières méthodes de calcul des refends appliquée sur grande échelle a été la méthode de MM. Albiges et Goulet, publiée en France en 1960 [12] Dernièrement, M. Despeyrux a élaboré une méthode générale de calcul des refends linéaires [13].
b) Refends linéaires
Au fur et à mesure que la nécessité de construire des immeubles de plus en plus hauts se faisait sentir, les portiques ont commencé à être remplacés par des refends disposés au droit des cages d'escalier et des ascenseurs. Les refends linéaires se sont avérés satisfaisants du point de vue économique pour des immeubles ne dépassant pas 20 à 25 niveaux. Une des premières méthodes de calcul des refends appliquée sur grande échelle a été la méthode de MM. Albiges et Goulet, publiée en France en 1960 [12] Dernièrement, M. Despeyrux a élaboré une méthode générale de calcul des refends linéaires [13].