Analyse des Mécanismes de Rupture et de Stabilité dans les Murs de Soutènement PDF

MURS DE SOUTÈNEMENT

COIN DE GLISSEMENT ET POUSSÉE.

Coin de Coulomb.

Le calcul des murs de soutenement découle de l'étude de la rupture du terrain situé derrière le mur. On précisera d'abord le mécanisme de la rupture, on trai- tera ensuite la question des coefficients de sécurité.

L'analyse de la stabilité des murs poids de soutène ment a été l'objet de nombreuses études, mais pratiquement toutes les méthodes de calcul propo sées

 

On considère un massif soutenu par un écran. On suppose que le massif esten équilibre élastique, le massif peut donc supporter de petites déformationssans qu'il y ait risque de rupture. Dans cette position, le massif exerce sur l'écranune action à laquelle on a donné le nom de pression naturelle des terres ou depression au repos. Si l'on écarte d'une manière quelconque l'écran du massif,on constate que l'action du terrain sur l'écran décroît, le terrain se décomprimeet l'on donne alors à cette action le nom de poussée pour rappeler que le massifs'appuie sur l'écran. Mais lorsqu'on atteint un certain déplacement, on notel'apparition de contraintes critiques dans le massif, le terrain alors n'est plussusceptible de se décomprimer davantage sans rupture. Si le déplacement sepoursuivait, on constaterait l'ouverture de fissures dans le massif et une partiedu terrain suivrait l'écran dans son mouvement. L'intensité de la pousséene varie pas pendant la rupture, elle garde la valeur minimale qu'elle avaitatteinte dans l'état précédant immédiatement la rupture. Cet état apparaîtdonc comme le plus favorable pour les calculs, puisque l'intensité de la pousséeest minimale, mais il est indispensable pour qu'on ait le droit d'en tenircompte que l'écran ait la possibilité d'effectuer le déplacement corres-pondant.

Le mécanisme est analogue lorsqu'on refoule l'écran contre le massif. Ondonne alors à la réaction du terrain le nom de butée et l'on constate que l'inten-sité de la butée augmente avec le déplacement de l'écran jusqu'à ce qu'un état d'équilibre limite soit atteint dans le massif. On néglige en général les effortsde butée dans le calcul des murs de soutènement mais on aura l'occasion derevenir sur cette question, en particulier à propos du calcul des palplanches.On a parlé jusqu'à présent de déplacement de l'écran, sans préciser la naturede ce déplacement. L'expérience courante montre que les murs de soutènement

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